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L’installation de panneaux solaires est un investissement majeur pour les propriétaires cherchant à réduire leur consommation énergétique et à contribuer à la transition écologique. Toutefois, une question légitime se pose souvent : est-ce que ces panneaux solaires résistent à la grêle ? En effet, la résistance des panneaux solaires photovoltaïques aux intempéries, et plus spécifiquement aux grêlons, dépend de plusieurs facteurs. De la qualité des matériaux utilisés aux tests de certification, il existe des garanties pour assurer leur durabilité. Explorons en détail comment les panneaux solaires réagissent face à la grêle et les solutions pour renforcer leur protection.
Les panneaux solaires sont soumis à des normes internationales strictes avant d’être commercialisés. L’une des plus importantes est la norme IEC 61215, qui régit les modules photovoltaïques en silicium cristallin. Pour tester la résistance des panneaux solaires à la grêle, cette norme prévoit l’envoi de billes de glace de différentes tailles à des vitesses précises contre la surface du panneau.
Le test standard implique l’utilisation de grêlons de 25 mm de diamètre lancés à une vitesse d’environ 23 m/s, soit plus de 80 km/h. Les panneaux doivent passer ce test sans subir de fissures visibles pour obtenir la certification. Cette norme garantit que, dans des conditions météorologiques typiques, vos panneaux sont protégés contre les dommages causés par des grêlons de taille modérée. Si ces caractéristiques sont regrouper, on pourrait dire que les panneaux solaires résistent à la grêle.
Un autre facteur clé dans la résistance des panneaux solaires à la grêle réside dans les matériaux utilisés. La majorité des panneaux sont fabriqués avec du verre borosilicate trempé, réputé pour sa résistance aux chocs thermiques et mécaniques. Ce matériau, qui est aussi utilisé pour les plats en Pyrex, subit un traitement spécifique pour renforcer sa solidité. Ce processus de trempe permet au verre d’absorber les chocs sans se fissurer, ce qui est crucial pour protéger les cellules photovoltaïques internes.
Le cadre des panneaux est généralement en aluminium, un matériau à la fois léger et résistant à la corrosion. Ce cadre assure également une protection supplémentaire contre les impacts en maintenant le verre bien en place, réduisant ainsi les risques de dommages causés par la grêle.
Malgré les précautions et les normes en place, aucun équipement n’est invulnérable aux conditions météorologiques extrêmes. Dans des situations exceptionnelles, lorsque les grêlons dépassent 1,25 cm de diamètre et atteignent des vitesses très élevées, il existe un risque de fissure ou de perforation des panneaux solaires. Même si ces dommages ne rendent pas les panneaux complètement inopérants, ils peuvent entraîner une perte de rendement significative. Un panneau fissuré peut continuer à produire de l’électricité, mais son efficacité sera nettement réduite.
De plus, une fois endommagé, un panneau solaire peut être plus sensible à d’autres facteurs de détérioration, comme l’infiltration d’humidité, ce qui peut accélérer la dégradation des cellules photovoltaïques au fil du temps.
En résumé, les panneaux solaires photovoltaïques sont généralement conçus pour résister à la grêle grâce à des matériaux robustes et des tests de certification rigoureux. Bien qu’ils puissent supporter des grêlons de taille modérée, des conditions météorologiques extrêmes peuvent toujours poser un risque de dommages. C’est pourquoi il est recommandé d’adopter des mesures de protection supplémentaires, comme l’utilisation de housses protectrices et la souscription à une assurance couvrant les risques climatiques. En prenant ces précautions, vous pourrez prolonger la durée de vie de votre installation solaire et garantir une performance optimale, même face aux caprices de la météo.
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